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SCEAUX

Le monde de Wong Wa est un univers de sculpture, jouant de la ligne dans l’espace, avec ses sculptures-écritures. De l’espace plastique qu’il révèle en découpant le papier, en le déchirant. De l’espace plastique encore, qu’il crée avec ses séries de masques. De la ligne sur le papier tracée par le pinceau du peintre ou celui du calligraphe. De la ligne qu’il grave dans la pierre tendre des sceaux.

L’art de la gravure des sceaux a rejoint avec le temps la calligraphie, la peinture et la poésie traditionnelle chinoise pour former les quatre piliers des Beaux Arts en Chine. C’est l’une des premières techniques de reproduction de l’écriture, à partir du XVème siècle av. J.-C. 

Les sceaux sont gravés à la main. A travers la technique de sculpture, ils combinent la beauté des idéogrammes chinois avec le dessin des lignes. Ils ont servi à l’authentification de documents officiels donnant ainsi son nom au style d’écriture dite sigillaire, une écriture chinoise figurative à l’origine Reproduisant la même image quel que soit le nombre de fois qu’ils sont utilisés, ils peuvent être considérés comme les précurseurs de l’une des grandes inventions chinoises : l’imprimerie.

 

La partie la plus importante de la sculpture d’un sceau est la gravure de la surface qui sera apposée sur le support papier par exemple. Interviennent à ce moment-là non seulement la technique et l’habileté du graveur, mais aussi la mise en espace de l’écriture, un art de l’équilibre. Le plein et le vide, le Yin et le Yang.

L’œuvre d’un graveur est identifiable au même titre que la signature des peintres occidentaux. C’est un art qui est vénéré en Chine, aujourd’hui encore où il est toujours enseigné dans le cadre des Beaux Arts. 

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